17 avril 2009
Elbow, Studio 105, 16/04/2009
Colonne Morris juste devant la Maison de la Radio
This report is dedicated to my friend Nick who turned me into Elbow last year... I can't thank you enough, mate !
C'est en écoutant France Inter, alors que je me rasais tranquillement en ce lundi de Pâques, que j'ai appris qu'aurait lieu un concert exceptionnel d'Elbow au studio 105 de Radio France, retransmis en direct sur FIP. L'information n'était même pas encore annoncée sur le site officiel d'Elbow (elle ne le fut que la veille). Le choc ! Dès lors je me suis en tête d'arriver à faire partie des happy few, car après avoir entendu cette annonce, il était hors de question pour moi de rater cet évènement, la veille de leur concert en tête d'affiche du festival du label The Hours au Bataclan. Voir deux fois de suite Elbow ? Oh oui ! Surtout que, comme d'habitude, ces concerts à la Maison de la Radio sont gratuits (merci le service public), mais réservés au 200 premiers arrivés, puisque le studio 105 n'excède pas cette capacité.
L'écrin du studio 105, avec sa scène sur 4 niveaux
Le studio 105 est un rêve d'audiophile. C'est un véritable studio destiné à la diffusion de concerts, il est donc totalement adapté à cet effet. On y est confortablement installé, avec une vue imprenable sur les 4 niveaux de la scène (conçue pour recevoir bien entendu un grand orchestre), mais surtout les équipements techniques y sont extrêmement étudiés, des propriétés acoustiques des murs aux enceintes qui permettent de profiter d'un son parfaitement équilibré (c'est la première fois depuis très longtemps que je n'ai pas eu besoin de porter mes protections auditives), et mixé à la perfection. Autant dire qu'on a l'impression de voir le groupe jouer dans son salon, avec la qualité sonore d'une chaîne hi-fi très haut de gamme. Le pied.
(c) Zégut
Elbow est un groupe anglais dont le succès n'arrête pas de s'accélérer, ce qui en fait un OVNI dans l'industrie musicale. Leur quatrième album, The Seldom Seen Kid, sorti en avril 2008 en Angleterre (un an plus tard chez nous...), a été l’un des albums les plus encensés par la presse musicale anglaise, et aussi par d'autres groupes très établis (U2, REM, Radiohead...). Mieux encore, The Seldom Seen Kid est aussi l'un des albums plus récompensés en Angleterre. Il a valu à Elbow de gagner le Mercury Prize, la plus prestigieuse récompense de l’industrie musicale anglaise, en devançant Radiohead. Elbow a été consacré meilleur groupe britannique aux Brit Awards 2009, et enfin, récemment, les NME Awards leur ont décerné un exceptionnel award de Outstanding Contribution To British Music, seul groupe à avoir jamais eu 9/10 à tous leurs albums dans les colonnes du vénérable hebdomadaire musical anglais (qui existe depuis 1952).
En Angleterre, le groupe a déjà écoulé 700 000 exemplaires de The Seldom Seen Kid. Cet engouement assez étonnant leur a permis d'enregistrer un concert très spécial (diffusé sur la BBC) : une interprétation intégrale de The Seldom Seen Kid avec le BBC Concert Orchestra et une chorale, aux studios Abbey Road. Récemment, Elbow a même joué en mars dernier en tête d'affiche au Wembley Arena, et montera sur la scène du Wembley Stadium, carrément, en première partie de U2, qui admire le groupe et qui tient à les populariser encore plus. La France est donc bien à la traîne par rapport à l'ampleur du phénomène outre-Manche, mais le quintet de Manchester était décidé à donner son meilleur, comme l'a montré la grande concentration et l'interprétation phénoménale donnée en direct sur FIP, soutenue par un quatuor de choristes assurant aussi les arrangements aux cordes (3 violons et 1 violoncelle, visible sur la photo ci-dessus).
Avec mon vieux téléphone, la photo n'est pas terrible mais c'est un souvenir !
Elbow, c'est avant tout un groupe de musiciens versatiles, touche-à-tout (il faut les voir tous aux cuivres sur Starlings), qui concoctent des chansons entêtantes, aux arrangements ciselés qui proposent vrai voyage. Comme l'a fort justement écrit Télérama :"aussi riche et élaborée que paraît leur musique, ce sont l’émotion, la sensibilité, une certaine grâce même qui prévalent". Sur The Seldom Seen Kid, les compositions sont ainsi tantôt intimistes, tendance jazzy (Friends of Ours, We're Away), tantôt aériennes (Weather To Fly, Some Riot), tantôt magistrales (The Loneliness of a Tower Crane Driver, Starlings), mais surtout très accrocheuses (Grounds for Divorce, The Bones of You). Pour ne rien gâcher, Guy Garvey, le chanteur, écrit des textes d'une rare intelligence, avec des placements de mots peu communs (essayons donc de chanter les couplets). La grande force d'Elbow sur scène, je l'ai découvert, c'est d'arriver à remplir l'espace, comme sur album, avec des milliers de détails, tout en évitant la fioriture. L'impact émotionnel est décuplé, que la chanson soit joyeuse ou franchement poignante.
(c) Zégut
Je suis sur la photo, mais je ne dirai pas où !
J'ai vu beaucoup belles choses sur scène, mais ce concert d'Elbow est dans le haut du panier. C'est à rapprocher de l'anthologique concert de Goldfrapp au théâtre Marigny, en ce qui concerne la pureté de l'interprétation, le support fabuleux de cordes et de choristes, et l'émotion dégagée. Les contraintes de la radio étant incompressibles, nous n'avons pas eu droit à un rappel, mais heureusement il y a le concert du Bataclan ce soir pour en reprendre une bonne louche.
Pendant le concert, j'ai répéré M. Francis Zégut qui prenait des photos... ferveur supporter du groupe, il a posté deux clichés sur son blog, que je me suis permis de reprendre ici en petite taille. Un grand merci à lui !
18:21 Publié dans Concerts | Lien permanent | Commentaires (5) | Tags : concert, elbow, studio 105
14 avril 2009
...And You Will Know Us By The Trail Of Dead, Trabendo, 07/04/2009
...And You Will Know Us By The Trail Of Dead est un groupe américain de art rock portant probablement un des noms les moins pratiques à prononcer et écrire ; on s'en tiendra donc à l'abréviation AYWKUBTTOD. Qu'entend-on par art rock ? A chacun sa définition, mais on peut probablement y mettre tout groupe pratiquant une musique à base de guitares/basse/batterie ayant une certaine recherche et sensibilité artistique les éloignant des formats pré-conçus et des sentiers battus, et qui montrent une volonté de dépasser le périmètre purement musical en fouillant tout autant les paroles, les concepts, l'artwork, etc. AYWKUBTTOD appartient donc parfaitement à cette catégorie, d'autant que leurs membres sont également auteurs d'essais littéraires et picturaux. On sent donc des points communs avec d'autres groupes américains comme The Mars Volta ou Dredg, qui possèdent eux aussi de surcroît un culte certain de la part d'une base de fans acharnés.
Cependant, bien malin qui peut dresser un portrait de AYWKUBTTOD en tentant de les rapprocher d'autres groupes. Le combo d'Austin semble insaisissable sur ses 6 albums, mais le voir sur scène permet d'y voir plus clair. On sent que les fondations énergiques du groupe viennent du punk, mais cette puissance a été canalisée au fil du temps par une maîtrise technique venant plutôt du metal. Je parle ici de la rythmique, car niveau mélodies, le groupe via plutôt piocher dans des registres épiques, oniriques, évoquant parfois sur le dernier album les musiques de films ou les cathédrales de son comme Mogwai s'en est fait une spécialité, ou allant plus franchement par le passé vers des sons plus rugueux voire violents de la scène post punk et alternative. Du progressif, AYWKUBTTOD a laissé de côté tout le pompeux, les constructions alambiquées et les démonstrations de compétences techniques, mais on peut parier que le groupe, de par son originalité, peut plaire à de nombreux curieux du genre.
Sur la scène du Trabendo, AYWKUBTTOD a su convaincre pour plusieurs raisons. D'une grande réputation scénique, on sent bien que le groupe est totalement rompu à l'exercice ; ce ne sont pas des débutants (le groupe remonte à 1995), et l'aisance est totale : les membres échangent même d'instruments. Le groupe est en effet mené par deux leaders, Conrad Keely et Jason Reece, qui sont tour à tour batteurs, chanteurs ou guitaristes. C'est plutôt original, et il y a même deux batteries. Ceci apporte une énergie rythmique monstrueuse, et Conrad Keely est en particulier totalement possédé par sa musique (cf. photo). Ces musiciens donnent tout sur scène, et cette sincérité est en général fort plaisante car elle élève un concert à un moment de partage privilégié. Le groupe favorise clairement le feeling à la technique, et leur capacité à canaliser leur énergie est remarquable. Aux moments les plus intenses, on peut ressentir une connexion fascinante avec leurs œuvres. Sur The Century Of Self, écoutez donc le titre "Isis Unveiled", et essayez de l'imaginer en live, avec toute la magie que procure la musique quand elle est transcendée par des individus qui ne vivent que pour ça. Respect !
Setlist:
The Giants Causeway
The Far Pavilions
Isis Unveiled
Stand In Silence
Homage
Bells Of Creation
Smile Again
How Near How Far
Clair De Lune
Totally Natural
Rappels:
Another Morning Stoner
Caterwaul
22:05 Publié dans Concerts | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : concert, trabendo, ...and you will know us by the trail of dead
04 avril 2009
Metallica, Bercy, 01/04/2009
Mon dernier concert de Metallica à Bercy remontait quand même au 9 décembre 2003, avec les excellents Godsmack en première partie. Mon dernier concert metal remontait quant à lui au 4 juin 2008 avec Rage Against The Machine qui avait provoqué les plus monstrueux pogos que j'ai pu voir dans cette salle.
Pour leurs deux concerts d'affilée au Palais Omnisports de Paris Bercy (complets évidemment en quelques minutes), Metallica était attendu au tournant. En effet, leur dernier concert parisien, au Parc des Princes le 23 juin 2004, n'était pas resté comme inoubliable, d'après les fins habitués du groupe sur scène. Bon concert, évidemment (Metallica n'est jamais décevant), mais chez Metallica, le moral est une grosse partie de l'équation. Or, la tournée de support de l'album St Anger fut un constat d'échec de l'impopularité de l'album, si bien que seulement deux titres dudit album finirent dans la setlist sur les shows de 2004 (3 titres au début de la tournée en 2003...). Un comble pour une tournée censée promouvoir l'album !
Avec Death Magnetic, Metallica a abandonné toute tentative d'innovation comme ils le faisaient depuis Load en 1996. Ils ont opéré un grand retour en arrière, en tentant de refaire ce qu'ils faisaient dans les années 80. Ca a marché ; le groupe a globalement renoué avec son public traditionnel, et l'album a indéniablement été un gros succès commercial. Personnellement, il me semble que Metallica en fait beaucoup trop sur l'album ; il existe d'ailleurs une version éditée par un fan, qui s'intitule Death Magnetic : Better, Shorter, Cut, et qui est bien meilleure. Néanmoins, cela n'empêche pas l'album, malgré sa technicité et ses milliers de riffs, d'être beaucoup moins inspiré que les grands classiques des années 80 dont il a tenté de repomper la formule.
Néanmoins, les ventes sont là, indiscutables, donc le groupe a retrouvé la confiance et assène pas moins de 6 titres issus de Death Magnetic. Heureusement, les moyens mis en place pour cette tournée permettent de ne pas s'ennuyer une seconde quel que soit les goûts respectifs de chacun pour les titres des diverses époques qui composent la setlist. En effet, le groupe est revenu, comme sur la tournée de Load en 1996/1997, au principe d'une scène centrale, rectangulaire, de la taille d'un court de tennis à peu près. Ce dispositif offre vraiment un plaisir incomparable (que je n'avais plus vu depuis Peter Gabriel pour la tournée Up avec sa scène circulaire) et je ne suis pas surpris que U2 s'y mette enfin pour sa nouvelle tournée.
On a tout bonnement l'impression que les membres du groupe sont des gladiateurs, dans une arène, venus pour offrir le plus grand spectacle possible, comme si effectivement leur vie en dépendait ! Le lightshow était terrassant : à la fois hyper technique (les lasers très novateurs, le cercueils mobiles et suspendus dissimulant les projecteurs) et exécuté avec beaucoup de goût. La vision est tellement bonne que les écrans géants, devenus la norme, ne sont plus nécessaires. Le public est bien éclairé, si bien qu'il se dégage une sensation d'intimité entre le groupe et les fans.
La batterie est donc installée sur un support circulaire qui pivote au cours du show afin que chacun puisse voir comme il le faut Lars Ulrich. Les trois autres membres ne font que tourner, Hetfield ayant une batterie de micros disséminés tout autour de la scène. Il ne chante pas un couplet ni un refrain deux fois au même endroit, donc tout le monde en profite équitablement. La pyrotechnie, grand incontournable des concerts des Four Horsemen, était bien entendu au rendez-vous, et on admire la précision des jets de flamme, à la fois parfaitement calés sur la musique rapide, et évidemment arrivant à ras des installations monstrueuses flottant au-dessus de la scène...
Musicalement, le groupe change chaque soir environ un tiers de la setlist, ce qui est un effort inédit à ce point pour eux. Ce soir-là, deux anciens albums étaient particulièrement à l'honneur : le Black Album et Master Of Puppets. J'ai tout bonnement eu la chance d'avoir carrément mes deux titres préférés de ce dernier, avec Disposable Heroes et Damage, Inc. Aucun titre de Load, Reload (il y en a quand même avec parcimonie sur la tournée), St Anger (visiblement banni), ni de Ride The Lightning (là par contre, gros regret, mais le lendemain il n'y eu qu'un seul extrait, avec Fight Fire With Fire).
La qualité de l'interprétation était là, même pour Kirk Hammett qui semble avoir fait un effort et ne se laisse plus aller à des soli approximatifs. L'ensemble était une machine de guerre redoutable, et la conclusion, sans appel : si AC/DC est l'archétype et le maître absolu du hard rock, comme l'a prouvé son concert dans la même salle un mois plus tôt, Metallica en est l'équivalent pour le metal. La couronne reste à conquérir.
Setlist:
That Was Just Your Life
The End Of The Line
Harvester Of Sorrow
Disposable Heroes
One
Broken, Beat And Scarred
Cyanide
Sad But True
The Unforgiven
The Judas Kiss
The Day That Never Comes
Master Of Puppets
Damage, Inc.
Nothing Else Matters
Enter Sandman
Rappels:
Stone Dead Forever
Phantom Lord
Seek and Destroy
19:59 Publié dans Concerts | Lien permanent | Commentaires (3) | Tags : concert, metallica, bercy
30 mars 2009
Tokyo Sonata
Tokyo Sonata dresse le portrait d'une famille ordinaire dans le Japon contemporain.
Le père, licencié sans préavis, le cache à sa famille.
Le fils ainé veut s'engager dans l'armée américaine.
Le plus jeune prend des leçons de piano en secret.
Et la mère, impuissante, ne peut que constater qu'une faille invisible est en train de détruire sa famille.
Kiyoshi Kurosawa quitte les ambiances fantastiques et les fantômes évanescents qui ont fait sa renommée à l'international. Tokyo Sonata, prix du jury à Cannes en 2008 dans la sélection Un certain regard, est un home drama, comme le définit lui-même l'auteur. Ce changement est salutaire puisqu'il signe ainsi une œuvre vraiment sublime, d'une très haute tenue, probablement un des sommets de 2009.
"Je me demande vraiment quel genre de génération est celle du XXIe siècle. Pourquoi ce sentiment de confusion ? Pourquoi est-ce si loin de la vision du futur que nous avions au vingtième siècle ? Qui est responsable de la façon dont les choses ont évolué ? C'est difficile de trouver une réponse. Tokyo Sonata est une façon de me forcer à me poser ces questions, et j'espère que ce film marque pour moi un nouveau départ", explique le réalisateur.
La lente désintégration de la famille observée provient avant tout du mensonge qu'entretient savamment chacun de ses membres, dans un but de conservation des apparences, guidée par le poids des valeurs et traditions japonaises. Kurosawa exploite à merveille les situations qu'il a écrites ; c'est un magicien équilibriste, sachant juxtaposer les ruptures de ton entre drame et humour inénarrable, pour mieux tempérer la misère affective des personnages. Kurosawa n'hésite pas du tout non plus à décontenancer le spectateur en injectant des virages surréalistes au sénario, pour notre plus grand bonheur.
La maîtrise de l'ensemble est redoutable ; on cherchera en vain des défauts, que ce soit au niveau de la mise en scène, des acteurs, du cadrage, du montage ou de la photographie, le tout avec une sobriété remarquable. Il n'y a guère que sur la durée où le film aurait peut-être pu faire l'économie d'une dizaine de minutes.
Ultime tour de force, Tokyo Sonata s'achève par un très grand moment de cinéma, porté par le Clair de Lune de Debussy, en version intégrale. En sortant de la salle, on se sent humble.
10/10
20:46 Publié dans Cinéma | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : kiyoshi kurosawa, koji yakusho, teruyuki kagawa, kyôko koizumi
29 mars 2009
Une Famille brésilienne
De Walter Salles, je n'ai vu que Carnets de voyage (sur la jeunesse du Che, avec Gael Garcia Bernal), mais c'était tellement magnifique que je suis allé voir Une Famille brésilienne sur son seul nom. Ce dernier n'est néanmoins pas à mettre sur son seul compte, puisqu'il l'a co-écrit et co-réalisé avec Daniel Thomas, avec qui il avait déjà fait duo pour les deux longs-métrages Terre lointaine et Le Premier jour.
Une Famille brésilienne est une comédie dramatique qui dépeint le portrait d'une famille de Sao Paulo qui tente de (sur)vivre dans un Brésil en état d'urgence. C'est une tranche de vie des 5 personnages qui constituent la famille : une mère qui élève seule ses 4 enfants (de pères différents), dont certains sont adultes mais habitent toujours dans la maison familiale, faute de revenus suffisants. Il n'y a pas de misérabilisme dans le film, mais au contraire une belle vitalité et un optimisme intense. Les thèmes de la religion et du football sont abordés et permettent de mieux saisir leur ancrage dans la culture brésilienne.
Sélectionné en compétition officielle du festival de Cannes en 2008, le film est reparti bredouille, mais cela n'est peut-être pas tout à fait injuste (correction : le prix d'interprétation féminine de Cannes 2008 a été décerné à Sandra Corveloni, l'actrice qui incarne la mère de famille du film). Si le film est réellement fin, sensible et aborde des sujets douloureux avec tact et intelligence, il manque un je ne sais quoi d'envergure pour l'élever vers un niveau supérieur. Cela reste néanmoins infiniment préférable aux flots de médiocrités qui sont déversés actuellement avec force sur les écrans des salles obscures.
7/10
12:26 Publié dans Cinéma | Lien permanent | Commentaires (2) | Tags : walter salles, daniela thomas, sandra corveloni, joão baldasserini