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11 novembre 2010

Jeff Beck, Olympia, 11/10/2010



Jeff Beck - guitare
Jason Rebello - claviers
Rhonda Smith - basse
Narada Michael Walden - batterie

A 66 ans, le prodige Jeff Beck revient enfin dans la capitale française, après vingt ans (!) d'absence... et avec un line-up très solide, dont le groove est ancré dans le funk et le jazz (Narada Michael Walden ex-Mahavishnu Orchestra, Rhonda Smith ex-Prince, Jason Rebello ex-Wayne Shorter).

Avec un tel back-up, Jeff Beck n'a plus qu'à dérouler son incroyable musicalité, issue d'un toucher de guitare qui semble toujours être un véritable don du ciel tant sa technique est peu orthodoxe. Signe des surdoués, aucun effort ne transparaît, sa guitare semble directement connectée à son cerveau et il en fait ce qu'il veut. Et Jeff Beck n'utilise pratiquement jamais aucun effet... bluffant.

La setlist brasse surtout le répertoire des vingt dernières années, seul le grand classique Led Boots issu de Wired (1976) sera joué. Beck alterne compositions originales et reprises franchement convaincantes (Muddy Waters, The Christians, The Beatles...), dont certaines issues de Emotion & Commotion sorti cette année. Il se départit même de sa célèbre Stratocaster pour célébrer le 95e anniversaire de Les Paul (bien entendu avec le célèbre modèle dessiné par la légende) en reprenant son How High The Moon.

Les places étaient chères, mais la qualité était ultra-premium. Rien à redire, à ce niveau là, c'est tout simplement parfait. En espérant que Jeff Beck ne remettra pas vingt ans pour revenir, car il sera alors très, très âgé...

Setlist :

Plan B
Stratus
Led Boots
Corpus Christi Carol
Hammerhead
Words
People Get Ready
Rollin' & Tumblin'
Big Block
Over The Rainbow
Blast From East
Angel
Dirty Mind
Brush With The Blues
A Day In The Life
How High The Moon
Nessun Durma

18:42 Publié dans Concerts | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : concert, jeff beck, olympia

16 juin 2010

Muse, Stade de France, 12/06/2010



Muse l'a fait : personne n'avait rempli deux fois d'affilée le Stade de France, à part U2. Pourtant, on ne peut pas encore comparer les ventes des deux groupes. Et en 2002, Muse jouait encore au Zénith... La France reste certes le pays n°1 pour leur popularité et leurs ventes, mais l'exploit reste impressionnant.

Et musicalement ? Muse réussit le grand écart entre apogée lyrique (tubes un peu usants, matraqués en radio depuis deux ou trois ans) et pépites rock indé plus réservées aux fans des débuts (disons les 3 premiers albums). Une chose est sûre : l'interprétation reste hard voire vraiment heavy, et au final, ça secoue dans les branches. Ceci permet à Muse de ne pas tomber dans le stadium rock où la musique disparaît derrière le spectacle. Matthew Bellamy reste un animal sur scène : les riffs bien sentis d'AC/DC ou de Rage Against The Machine qu'il balance entre deux titres en concert ou en soundcheck, montrent que l'artiste reste foncièrement attiré par la puissance et l'énergie brutes du rock, débarrassé des oripeaux grandiloquents des deux derniers albums qui énervent tant les fans de la première heure.

Il y a donc de l'espoir pour le futur, Muse ne devrait pas devenir dans les années 2010 ce que Queen était devenu dans les 80's. Mais comme Queen, leurs concerts risquent de rester des événements incontournables pour longtemps encore, quel que soit le lieu !

Uprising
Supermassive Black Hole
New Born
Map Of The Problematique
Butterflies & Hurricanes
Guiding Light
Hysteria (fin sur Back in Black - instrumental)
Nishe
United States Of Eurasia
I Belong To You (Mon Cœur s'ouvre à ta Voix)
Feeling Good
MK Jam
Undisclosed Desires
Resistance
Starlight
Interlude avec House of the Rising Sun (instrumental)
Time Is Running Out
Unnatural Selection

Rappel #1
Exogenesis: Symphony, Part 1: Overture
Soldier's Poem
Stockholm Syndrome

Rappel #2
Take A bow
Plug In Baby
Knights Of Cydonia

27 mars 2010

Peter Gabriel, 22/03/2010, Bercy



Si Scratch My Back est un album de reprises a priori critiquable sur le papier, il faut convenir que c'est une réussite artistique totale ; les originaux sont tellement transformés que Peter Gabriel en a fait des créations à part entière, avec sa sensibilité et son talent habituels. Le pari était d'autant plus casse-gueule que s'interdire les guitares et la batterie pour ne garder qu'orchestre et piano, pouvait sembler rédhibitoire.

Néanmoins, porter tout cela sur scène était un pari d'une autre échelle encore. Il y a non seulement la complexité logistique d'arriver à faire répéter et d'emmener en tournée 55 musiciens, mais aussi le défi de revisiter son propre répertoire sur ce mode contraignant, et d'arriver à proposer un show de 2h45 (dont 15mn d'entracte) qui arrive à captiver l'auditoire malgré l'absence d'instruments modernes.

Le concert de Paris à Bercy était le premier de la tournée avec la production complète du spectacle. Il y avait bien eu un show d'échauffement donné à Radio France deux jours avant, mais sans les écrans et les animations évidemment. Dans le passionnant tour diary officiel écrit par l'ingénieur du son, on apprend de manière édifiante qu'en raison des règles strictes qui s'appliquent aux musiciens de l'orchestre philharmonique de Radio France, il n'avait jamais été possible de répéter tout le concert d'un seul coup avant le concert de Radio France du 20 mars.

Alors, forcément, il y a eu quelques petits couacs, mais bien peu de chose, sans quoi cela reviendrait à voir le verre au 1/10e vide au lieu de le voir au 9/10e plein ! Peter Gabriel s'est aidé en permanence d'un prompteur pour les paroles des reprises, ce qui était gênant dans la mesure où cela brisait quelque peu son aisance naturelle. Cela ne l'a pas empêché de masquer son stress avec de l'humour, d'entrée de jeu grâce à un faux début de concert avec l'introduction de Sledgehammer. Au bout de 15 secondes, Peter arrête l'orchestre et déclare "Bon, voilà, Sledgehammer, c'est fait". Au moins, même avec humour, le ton est donné : ce soir, l'artiste n'est pas là pour contenter les auditeurs de RTL2...

La première partie a simplement consisté en l'interprétation complète de l'album Scratch My Back. C'était très fidèle au disque, mais sur certains titres comme Mirrorball (Elbow), j'ai bien mieux apprécié les parties orchestrales, qui sont vraiment complexes et parfois un peu chargées sur le disque. A cette occasion il est difficile de ne pas reconnaître que Peter Gabriel a accompli un sacré travail en identifiant des chansons à grand potentiel, puis en arrivant à dépasser aisément certains originaux (comme Listening Wind des Talking Heads, pourtant pas exactement un groupe mineur !).

La deuxième partie était incontestablement plus intense avec un Peter sacrément en verve, libéré de son stress, et ne lisant évidemment plus le prompteur, puisqu'il s'agissait de ses propres textes. Les arrangements orchestraux de ses morceaux étaient parfois sublimes (San Jacinto, Rhythm Of The Heat, Digging In The Dirt, Signal To Noise), parfois plus anecdotiques (Downside Up, Solsbury Hill, Don't Give Up). On pourrait épiloguer longtemps sur le choix des titres, il était de toute façon impossible de contenter tout le monde. On notera tout de même la présence de trois titres de l'album IV (ou Security), avec notamment l'étonnant Wallflower (pas joué sans doute depuis la tournée de 1982 !), qui était un peu incongru, mais constituait un beau cadeau aux fans. Notons aussi deux titres d'Ovo, jamais oublié dans les dernières tournées, ce qui montre l'importance de cet album aux yeux de Peter. Ensuite, hormis Solsbury Hill, unique représentant du répertoire solo pré-80's, l'équilibre était presque parfait pour le répertoire post-80's avec deux titres de So, trois titres de Us, et deux titres de Up.

Visuellement, le show était sobre, mais classe, avec une superbe utilisation complémentaire de deux "murs" visuels (un au fond de la scène, séparé en trois écrans, plus une partie frontale qui s'abaissait et se levait pour créer une mise en scène habile avec le mur du fond). Les chœurs féminins étaient assurés à la fois par Melanie, la fille aînée de Peter déjà présente sur la tournée Growing Up de 2002-2004, et par Ane Brun, artiste norvégienne qui relevait grandement le niveau. En effet, Melanie a toujours une voix aussi fluette, et nettement insuffisante pour la laisser chanter en lead, comme ce fut hélas le cas sur Washing Of The Water.

Signe qui ne trompe pas, les 2h45 sont passées très vite ; il faut dire que ce magicien qu'est Peter Gabriel a réussi à captiver et faire participer le public, puisque l'absence de batterie ne signifiait pas absence de rythme, et c'est spontanément que le public s'est mis à taper des mains en plusieurs occasions.

Un grand moment, c'est sûr, et encore une fois une prise de risque transformée avec brio par Peter Gabriel qui décidément semble pouvoir tout se permettre... Chapeau bas et merci.

1. Heroes
2. The Boy In The Bubble
3. Mirrorball
4. Flume
5. Listening Wind
6. The Power Of The Heart
7. My Body Is A Cage
8. The Book Of Love
9. I Think It's Going To Rain Today
10. Après Moi
11. Philadelphia
12. Street Spirit (Fade Out)

ENTRACTE

13. San Jacinto
14. Downside Up
15. Digging In The Dirt
16. Rhythm Of The Heat
17. Wallflower
18. Signal To Noise
19. Darkness
20. Washing Of The Water
21. Blood Of Eden
22. Solsbury Hill

RAPPELS

23. In Your Eyes
24. Don't Give Up
25. The Nest That Sailed The Sky

18 novembre 2009

Muse, Bercy, 17/11/2009



Près de trois ans plus tard, revoilà Muse à Bercy, avec un nouvel album qui cartonne une fois de plus sévèrement en France (double platine en deux mois !). Leur dernier gros concert parisien (pas vu pour ma part) datait de la fin de la tournée de Black Holes & Revelations, en juin 2007 au Parc des Princes, avec un certain groupe écossais en première partie : Biffy Clyro.

Ces derniers ouvrent à nouveau pour Muse à Bercy, et c'est une très bonne surprise. Le groupe existe depuis 1998 et a sorti 5 albums, et il est bien connu au Royaume-Uni (plusieurs singles dans le top 10), mais confidentiel encore en France, malgré d'autres premières parties comme celle de Linkin Park en 2008 (à Bercy, déjà). Pourquoi n'ai-je pas découvert ce groupe auparavant ? C'est incompréhensible, car c'est le groupe préféré de Mike Vennart, le leader d'Oceansize, qui a même tourné avec eux ! Oceansize étant eux-mêmes en tournée en ce moment, c'est bien au power trio auquel nous avons droit ce soir, et quel power trio ! Les minettes venues voir Muse ont pris en pleine poire une intensité post-punk rappelant celle de ...And You Will Know Us By The Trail Of Dead.

Le groupe est clairement à classer dans l'emo, ce genre au confluent de plusieurs influences, qui ne donne jamais une image très précise de quoi on parle : un croisement de punk, d'hardcore, de rock et de pop, mais avec des éléments de progressif. Chez Biffy Clyro, ces derniers sont plus fortement présents que la moyenne, et rappellent irrésistiblement Rush. On trouve de nombreux signatures rythmiques aux mesures impaires, subtilités finement incorporées dans des compositions par ailleurs assez directes. En outre, les trois Ecossais savent tous chanter, ce qui produit des chœurs puissants et des lignes de chant partagées, ce qui est à mon sens un des gros points forts du groupe.

Biffy Clyro a donc fait souffler sur Bercy une énergie décoiffante, avec une brochette de titres majoritairement issus du nouvel album Only Revolutions : The Captain, That Golden Rule (la plus prog), Bubbles (très Kings Of Leon), ou encore le single Mountains, leur plus gros carton au Royaume-Uni. Merci à Muse de leur offrir encore une telle tribune ; c'est également assez osé de leur part car avec la même sono, Biffy Clyro n'aurait pas eu grand-chose à leur envier en terme d'impact.

Quant à Muse, je pourrais pratiquement faire un copier/coller de ce que j'avais écrit sur leur Bercy de 2006. The Resistance ayant creusé un peu plus la veine du space rock de Black Holes & Revelations, la production spectaculaire de cette tournée est à l'avenant : plus dantesque encore, mais heureusement, un peu plus travaillée, ou du moins plus maîtrisée. On est moins dans la débauche pure de lights, la scénographie est un peu plus raffinée, notamment grâce à ce concept des trois colonnes qui s'ouvrent, qui servent à la fois d'écrans, de plateformes et de lights.

Grosse surprise, la scène est circulaire, mais placée au fond de la fosse ; choix bizarre, d'autant que tous les gradins sont accessibles, mais le public n'en est pas informé. Du coup, peu de monde "derrière", et le groupe ne se retourne pas souvent, mais Bellamy joue le jeu et virevolte en prenant soin de regarder et saluer aussi le public assis juste à côté ("derrière") eux. Quant à Dominic Howard, il a une batterie qui pivote à 360° de temps en temps. Je suis allé voir les rappels de ce point de vue, et bien m'en a pris car la sensation est fantastique : on est très près du groupe, on voit ce que eux voient de la scène (c'est très impressionnant), et on a la sensation rare d'être pratiquement sur scène, tout en voyant tout ce qui se passe en coulisses au niveau de la production. De surcroît, la scène circulaire est bien sonorisée à 360°, et le son était bien meilleur "derrière" sans la réverbération due à la taille et la nature de la salle.

La qualité de la production scénique a un revers de la médaille dont je parlais déjà dans mon billet sur Bercy 2006 : "trop minuté, trop rodé". C'est inévitablement le cas cette fois encore, et les puristes regretteront que ce manque de surprise se retrouve dans la setlist, qui - en dehors du nouvel album très favorisé - aligne les singles incontournables du passé. Une petite surprise vient du seul titre de Showbiz, à savoir une version de Cave sans guitare (remplacée par le piano), ce qui lui donne vraiment un feeling différent et fort plaisant. Il serait injuste de ne pas citer également les trois ou quatre interludes instrumentaux, qui proposent tous des tourneries infernales qu'on aimerait voir se retrouver dans de futurs morceaux : on naviguait entre Black Sabbath, Led Zeppelin, et Dream Theater (clin d'œil ?). A part ça, c'est le rouleau compresseur, et on peut être partagé entre le sentiment de trouver tout ça un peu trop pompier, et celui de penser qu'au fond, ça le fait grave quand même. C'est que Muse reste vraiment incontournable sur scène, et comme Queen à leur époque, ils sont toujours juste à la frontière du "too much", mais restent dans le bon goût. Et quelle musique. Quelle musique... !

Setlist:
01. Intro : We Are The Universe
02. Uprising
03. Resistance
04. New Born
05. Map Of The Problematique
06. Supermassive Black Hole
07. MK Ultra
08. Hysteria
09. United States Of Eurasia
10. Cave
11. Guiding Light
12. Undisclosed Desires
13. Starlight
14. Plug In Baby
15. Time Is Running Out
16. Unnatural Selection

Rappel:
17. Exogenesis Symphony Part I : Overture
18. Stockholm Syndrome
19. Knights Of Cydonia

20:16 Publié dans Concerts | Lien permanent | Commentaires (4) | Tags : concert, muse, bercy

12 novembre 2009

The Flaming Lips, Ancienne Belgique, 09/11/2009



The Flaming Lips de retour en Europe à l'occasion de la sortie de leur 12e album ? Impossible de rater cela, tant leur concert d'avril 2006 au Bataclan reste pour moi un benchmark de l'euphorie que peut provoquer un groupe sur scène. Les Lips ne jouant pas en headlining à Paris sur cette tournée (ils ont fait la première partie de Coldplay au Parc des Princes en septembre), direction Bruxelles pour prendre sa dose de ce groupe addictif.



Si un show des Flaming Lips tient du rituel (bon nombre de gimmicks sont totalement incontournables et relèvent désormais pratiquement du culte), Wayne Coyne reste un des artistes les plus créatifs de la planète. De l'audace, encore et toujours : avec un nouvel album intitulé Embryonic (qui rompt fortement avec l'orientation musicale des trois précédents albums), le groupe se paye le culot d'illustrer ce titre en arrivant sur scène par l'irruption littérale hors d'une matrice féminine projetée sur leur écran géant. Wayne en profite pour s'enfermer dans sa bulle en plastique géante qui se gonfle sous nos yeux, et c'est parti pour une introduction instrumentale pendant laquelle Wayne vient dire bonjour au public en lui surfant dessus. Effet garanti !



Une fois Wayne revenu sur scène, les Lips placent tout de suite la barre très haut en attaquant par le classique et énergique Race For The Prize, et déclenchent immédiatement l'euphorie avec les machines à confettis, et à serpentins, des dizaines de ballons géants, et l'ambiance inénarrable régnant sur scène avec les fans déguisés de chaque côté de la scène. Le concert est commencé depuis quelques minutes, et c'est déjà totalement surréaliste !



Néanmoins, les Lips, ce n'est pas le cirque ; si les concerts du groupe sont unanimement salués par la critique et par le public dans le monde entier, c'est bien parce qu'à la base, les Lips œuvrent dans un rock indé aux arrangements complexes et psychédéliques, et aux paroles parfois délirantes mais souvent graves. Wayne Coyne sait mieux que quiconque comment faire passer aux spectateurs un moment inoubliable tout en sachant faire passer l'émotion et des messages, avec subtilité, au bon moment. Les nombreuses idées de mise en scène ne sont qu'une façon de rendre le public hyper réceptif et totalement en phase avec leur musique de grande qualité. C'est probablement ce qui explique l'effet euphorisant et parfois hypnotique d'un concert des Lips.

Embryonic, le nouvel album, prend d'ailleurs tout son sens sur scène. Expérimental, l'album l'est assurément, et peut se révéler difficile d'accès au néophyte. Néanmoins, sur scène, c'est grandiose, et on en vient presque à regretter qu'ils n'en jouent que cinq titres (et encore, I Can Be A Frog fut improvisée, un spectateur ayant crié ce titre pour l'obtenir !). Il est remarquable de constater que malgré leurs arrangements complexes sur disque, les chansons des Lips ne perdent aucunement de leur force sur scène (et sans aucune utilisation de samples !), preuve de la qualité intrinsèque de leurs mélodies.



On peut nourrir un seul regret, c'est la durée d'1h40 "seulement" du concert, mais mieux vaut finalement un concert d'une telle intensité et sans aucun temps mort que prendre le risque d'une dilution sur une durée plus longue. Il faudrait néanmoins que le groupe tourne plus souvent en Europe afin de pouvoir reprendre sa dose sans avoir à attendre plus de trois ans !

Setlist:
Intro (Spaceball)
Race For The Prize
Silver Trembling Hands
The Yeah Yeah Yeah Song
Fight Test
Convinced Of The Hex
Evil
I Can Be a Frog
See the Leaves
Yoshimi Battles the Pink Robots
Pompeii Am Götterdämmerung
The W.A.N.D.
She Don't Use Jelly

Rappel:
Do You Realize??