Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

24 mai 2007

Allan Holdsworth, New Morning, 22/05/2007



Je ne suis pas parvenu à retrouver avec certitude à quand remonte le dernier passage d'Holdsworth à Paris mais il semblerait que c'était en 1997. Depuis que j'ai découvert le bonhomme en 1993, quand j'en étais seulement à un an d'apprentissage de la guitare, je rêvais (comme beaucoup) de le voir. C'est fait : amen !

Allan Holdsworth est le guitariste des guitaristes ; la plupart des plus grands sont en effet unanimes pour déclarer qu'il est l'un des plus grands virtuoses de l'instrument et qu'il constitue pour eux une référence absolue. Frank Zappa, s'il ne devait retenir deux noms de guitaristes, répondait : Hendrix et Holdsworth. Dans le "best-of" d'Holdsworth, Against The Clock (2005), le livret offre pléthore de citations provenant d'autres légendes de la guitare.

Eddie Van Halen : "Holdsworth is the best in my book. He's fantastic. I love him...What I can do on two hands, he can do with one".

John McLaughlin : "I've known Allan Holdsworth and his music for 30 years now, and after all this time, he's still amazes me. His concept is still advancing with his playing, and his technical prowess which is phenomenal, is in complete harmony with his musical direction. And this is a very advanced direction" .

Inutile de prolonger la liste, mais sachez que la palanquée des "shredders" comme Steve Vai, Joe Satriani ou Yngwie Malmsteen sont également en extase devant Holdsworth. C'est d'autant plus frappant que Holdsworth, lui, n'a jamais connu les grâces de la reconnaissance d'un vaste public, contrairement aux guitaristes pré-cités.

Holdsworth possède un style totalement unique, qui provient du fait qu'il est un autodidacte complet, le seul professeur de musique qu'il ait jamais eu ayant été son père, qui était pianiste (pas guitariste). Holdsworth, lui, a manifesté très tôt une sensibilité exceptionnelle à la musique, et en particulier à la sonorité du saxophone. Ses parents, n'ayant pas les moyens de lui offrir cet instrument, lui achetèrent une guitare quand il avait 16 ans, après avoir tâté du piano avec son père, mais il détestait l'approche percussive des touches, il voulait caresser les notes d'un cuivre ou d'un violon.

Holdsworth revendique être un saxophoniste frustré, et a développé très jeune une technique lui permettant de se rapprocher inconsciemment de la fluidité du sax : le legato, qui consiste à n'attaquer qu'une note par corde, toutes les autres étant générées uniquement par la main gauche ("frappées", donc par les doigts de la main gauche, sans être attaquées au médiator de la main droite). Joe Satriani, guitar-hero ayant popularisé cette technique, avoue avoir été fortement inspiré par Holdsworth pour son apprentissage de cette technique.

Ce dernier a néanmoins développé la beauté du legato à l'extrême, car il reconnaît chercher le jeu le plus propre et le plus intelligible possible, en évitant tout "bruit" entre les notes, en particulier celui dû à la distorsion, qu'il abhorre mais avec laquelle il est obligé de composer afin d'avoir assez de sustain. Il a réussi à faire en sorte que les notes "frappées" de la main gauche sonne même plus fort que celles attaquées, résultat : Holdsworth peut mélanger notes attaquées et notes frappées pour arriver à un phrasé d'une pureté sans aucune comparaison possible. Ses envolées sont comparables à celles de John Coltrane, dont Holdsworth est tombé fou amoureux en écoutant les disques de Miles Davis.

Holdsworth possède en outre une approche assez mathématique pour assimiler la position des notes de la gamme qu'il veut utiliser sur le manche. Il considère le manche comme un graphique lui permettant de répertorier les modes sous forme de nombres. Une fois assimilé toutes les permutations possibles, il a choisi celles qui lui serviraient vraiment par rapport à leur potentiel harmonique.

Ceci lui a permis notamment de développer la deuxième grande caractéristique technique de son jeu : des accords enrichis et hyper harmonisés que l’on ne trouve dans aucun livre de guitare (remplis de secondes, sixtes, onzièmes, etc), qui ne se jouent qu'avec de grands écarts de doigts, et qui laissent perplexes même ceux disposant de mains de taille généreuse.

Et la musique dans tout ça ? Son génie guitaristique côtoie en effet un goût parfois contestable du style de composition jazz-rock clean et sophistiqué, d'où la tendance de nombreux critiques à le considérer comme une sorte de dinosaure du jazz-rock, dans ce qu'il a pu produire de plus éculé. Son goût prononcé pour la théorie et la recherche rendent parfois l'approche de ses disques assez aride, mais ceci n'enlève rien à la phénoménale inventivité mélodique du guitariste.

Le parcours discographique parle pour lui de toute façon : Soft Machine, Lifetime (de feu Tony Williams), U.K., Gong, Jean-Luc Ponty, Stanley Clarke, Bill Bruford... Et les musiciens figurant sur ses nombreux albums solo constituent une dream team à n'en plus finir (recommandons en particulier Metal Fatigue, 1985).

Quid de la formation de ce concert totalement exceptionnel au New Morning ? Encore une dream team, mais inédite. Chad Wakerman aux fûts (excusez du peu) n'est néanmoins pas une nouveauté puisqu'il apparaît sur de nombreux disques aux côtés d'Holdsworth. Par contre, l'idée de génie est d'avoir complété la section rythmique par Jimmy Haslip, solide bassiste jazz-rock lyrique apparaissant sur une quantité innombrable de disques, dont pas mal flirtant plutôt avec le rock voire hard-rock, ou encore la pop (en vrac, Alcatrazz, Jimmy Barnes, Andy Summers, Cher, Jon Anderson...). La cohésion de cette section était à couper le souffle ; du coup, les deux solistes n'avaient plus qu'à dérouler le tapis... La deuxième grande découverte de la soirée étant le claviériste Alan Pasqua, avec qui Holdsworth avait collaboré au sein de Lifetime dans les 70's. Le fameux titre Proto-Cosmos de l'album Believe It (1975) fut d'ailleurs joué ce soir là.

Alan Pasqua n'est pas un cousin de notre Charles national, mais est américain ; c’est en fait un incontournable claviériste des studios de Los Angeles : les stars du rock, de la pop, de la soul et du jazz se l’arrachent. Son expressivité provient d'une l'utilisation hors normes d'un clavier Nord Lead Stage 88, dont il tire des sons électriques fortement filtrés, légèrement désaccordés ou saturés. Au final, il formait un contraste très réussi avec les envolées holdsworthiennes très polissées. Aucun ne prenait le lead sur l'autre d'ailleurs, et bien souvent Holdsworth n'accompagnait pas Pasqua lorsqu'il partait en solo.

Mieux qu'un long discours, quelques minutes du concert ont été mises en ligne sur You Tube ici. Malgré le son légèrement saturé, ne ratez pas le solo de Pasqua vers 3'00. Pour admirer brièvement la technique et le son de Holdsworth, mieux vaut se reporter sur cet extrait du DVD disponible de cette formation.

Malgré le très haut niveau, on peut ressentir une légère frustration avec la prestation d'Holdsworth, qui, aussi bonne fut-elle, a manqué d'une dose de magie ou de points culminants pour égaler la prestation plus enflammée d'Alan Pasqua. De lui-même, Holdsworth a avoué à la fin à quelques aficionados restés pour le rencontrer qu'il n'avait pas été content du son dans ses retours (il s'en est plaint au micro à l'attention de l'ingénier du son d'ailleurs), et que cela l'avait irrité au point de lui gâcher le plaisir de jouer. Ce qui s'est forcément répercuté sur la qualité de son jeu, resté assez uniforme d'un point de vue harmonique.

Espérons que la prochaine fois, Holdsworth déchirera tout... même s'il était déjà bien haut ! Un des meilleurs concerts vus au New Morning en tout cas, pour ma part.

17:10 Publié dans Concerts | Lien permanent | Commentaires (2) | Tags : holdsworth, concert

21 mai 2007

Zodiac



La filmographie de Fincher se résume à 6 longs-métrages depuis 1992 que n'importe quel cinéphile doit pouvoir citer de tête : Alien 3, Seven, The Game, Fight Club, Panic Room, et désormais Zodiac. Bien que Fincher n'ait pas participé à un seul des scénarii de ses réalisations, il a toujours su choisir avec soin ses projets, sauf pour Panic Room qui ressemble au final à une aimable commande. Pas un mauvais thriller en soi, mais qui ne tient certes pas la comparaison avec le reste.

Comme il s'est écoulé presque 5 ans depuis cette semi-déception en provenance d'un cinéaste américain des plus doués, l'attente était donc grande. Fincher pouvait jusqu'alors passer pour un Monsieur "je t'en mets plein la vue" ; Zodiac est désormais la preuve que Fincher a mûri et signe son premier film totalement maîtrisé, sous son aspect faussement sobre. Maîtrise absolue, c'est bien l'impression dégagée par ce film (ni tout à fait polar, et si peu thriller) de 2h30 (qu'on ne voit guère passer), dans lequel on ne trouvera aucune tentative d'épate, sans être toutefois dénué de coups d'éclats terrassants (la mise en scène stupéfiante des meurtres, filmés systématiquement du point de vue de la victime).

Fincher filme avant tout l'obsession de trois personnages décidés à trouver qui se cache derrière ce meurtrier qui se fait appeler le Zodiac. Cette obsession court sur plus de trois décennies (cette quête usant littéralement ses protagonistes), ère que Fincher nous fait traverser avec un sens ultra aigu du découpage, tel un documentaire. Grâce à cela, il imprime un rythme inversement passionnant à la banalité qui va recouvrir cette enquête, qui se dirigera vers un oubli quasi-mortifère.

On pourrait s'attarder longuement sur le casting futé et l'excellence des comédiens (sacré Mark Ruffalo, déjà flic dans Collateral de Michael Mann), l'extraordinaire travail de reconstitution des années 70 en particulier, ou sur la photo à tomber de Harris Sevides (qui avait déjà signé celle de The Game), voire sur l'excellence du sound design et du mixage surround de la bande-son.

Fincher signe un sans-faute à tous les niveaux, mais il est probable que sa volonté de sobriété et l'extrême frustration dégagée par ce cas tout à fait réel ne condamne le film qu'à un succès d'estime (peut-être avec une récompense à Cannes ?). En tout cas, ça fait du bien de voir qu'il est encore possible de produire de tels films hollywoodiens qui assurément, ne feront pas un carton au box-office. Une leçon de cinéma adulte, brillant, qui sacrifie le suspense au sens classique du terme, et qui pourtant s'exhibe comme un monument de mise en scène. Du Cinéma, avec un grand C.

9/10

22:39 Publié dans Cinéma | Lien permanent | Commentaires (5) | Tags : Cinéma

18 mai 2007

Spider-Man 3



Tant va la cruche à l'eau qu'à la fin elle se casse... Le proverbe s'applique bien aux trilogies de super-héros : Batman, X-Men, et à présent Spider-Man. L'épisode de trop ? Oui, mais pas pour les mêmes raisons que ses prédécesseurs, pour lesquels le capitaine (respectivement, les réalisateurs Tim Burton et Bryan Singer) s'était vu remplacé par un faiseur de nanars (respectivement, Joel Schumacher et Brett Ratner). Pour Spider-Man 3, Sam Raimi est resté aux commandes, donc le naufrage est évité, mais ce troisème opus est victime d'une tendance lourde : le trop est l'ennemi du bien. Résultat, le dernier (?) volet de Spider-Man est un gros objet boursouflé malgré d'indéniables qualités.

Long, beaucoup trop long : ce film de 2h20 propose des scènes hélas bien lâches entre elles, au parfum désagréable de passages obligés, à cause d'un scénario qui tente de caser trop d'arcs pour qu'ils soient explorés tous avec assez de profondeur. Spider-Man / Peter Parker a tout un tas de soucis sur le dos : Harry Osborn veut toujours le tuer, une météorite avec une matière vivante inquiétante tombe du ciel, le meurtrier de son oncle s'évade et devient un mutant qui veut tout détruire, Mary Jane se fait virer de sa première comédie musicale et redevient serveuse, et enfin on tente de lui prendre sa place de photographe reporter au journal !

La force des deux premiers volets de Spider-Man tenait dans l'illustration d'une thématique bien précise : découverte des super-pouvoirs, puis réflexion sur la responsabilité de leur usage, avec le lot de sacrifices qui vont avec. Dans Spider-Man 3, on sent bien que Sam Raimi est toujours très intéressé par l'exploration de la personnalité du héros. L'artifice d'une matière vivante venue de l'espace décuplant le côté sombre de Parker était un matériau de premier ordre. Hélas, cette piste n'est que survolée (et tant pis pour la promesse alléchante figurant sur l'affiche même), même si elle donne lieu à des scènes parmi les plus réjouissantes du film (celle de la danse dans le pub).

Pression des producteurs ? Spider-Man 3 perd l'originalité des épisodes précédents, qui limitaient l'action pour mieux la mettre en valeur quand elle arrivait pour des scènes anthologiques. Cette fois, de l'action estampillée blockbuster pur jus, il y en a pléthore, au point de la vider de tout caractère dramatique malgré le talent toujours époustouflant de mise en scène de Raimi. C'est ce qu'on appelle gâcher son talent... Les amateurs de cinéma pop-corn n'ont que faire des étâts d'âme de Peter Parker ? Pas de problème, les vannes à cascades et effets spéciaux sont ouvertes. Et visiblement, ça marche ! CQFD.

6/10

18:47 Publié dans Cinéma | Lien permanent | Commentaires (3) | Tags : Cinéma

13 mai 2007

Paul Gilbert, La Boule Noire, 04/05/2007



Il est assez incroyable qu'à 41 ans, Paul Gilbert vienne juste d'effectuer sa première tournée européenne en solo. Je n'ai pas réussi à retrouver depuis quand Paul Gilbert n'avait pas joué sur une scène française, mais il est probable que cela remonte à une tournée de Mr. Big dans la première moitié des 90's !

Paul Gilbert est l'un des plus grands phénomènes de la guitare électrique, un des derniers réels virtuoses de cet instrument. Certes, le jeu de Paul Gilbert est assez unidimensionnel, mais à part Al Di Meola, on ne voit pas très bien qui maîtrise à ce point la technique de l'aller/retour (non, même pas John Petrucci que j'ai eu l'occasion de voir quelques fois). Et le voir en concert, de près, est vraiment extrêmement impressionnant. Vélocité, groove, propreté, nuance, décontraction : le jeu de Gilbert peut être ainsi résumé et flotte bien au-dessus de la masse d'autres guitaristes électriques pourtant techniques.

La technique, c'est bien, la composition, c'est plus important. Le premier au service du second c'est encore mieux. Or, c'est exactement ce qui distingue Paul Gilbert de bon nombre de virtuoses (moins doués de surcroît). Le bonhomme, non content d'avoir fondé Racer X dans les 80's (style Judas Priest avec des monstrueuses parties de guitares), a connu un succès assez hallucinant avec Mr. Big dans les années 90's. Mr. Big est d'ailleurs bien un des très rares groupes composés de purs virtuoses (Billy Sheehan à la basse !) à avoir su composer de vraies chansons, avec des hits mondiaux de surcroît (même le quidam connaît To Be With You !).

Lorsque Gilbert a quitté Mr. Big en 1996, il a su rebondir en proposant une power-pop vraiment fun et entraînante, ponctuée de soli qui rappellent avec insolence ses compétences. En plus, il s'est alors mis à chanter, avec respectabilité. Même si ces albums ne marqueront pas pas l'histoire du rock, Paul Gilbert fait ce qui lui plaît, de toute simplicité. Son statut de demi-Dieu au Japon, et le business incroyable généré par ses contrats avec différentes marques d'instruments lui assurent de toute façon largement de quoi vivre ad vitam.

Dans la vie, Paul Gilbert est un grand maigre déguingandé qui débarque sur scène dans une blouse orange de la NASA, et qui se marre, raconte plein de bêtises, et qui ne se prend jamais pour une star. Les musiciens qui l'accompagnent sont totalement à la hauteur et le groupe fait preuve d'une cohésion totale, et d'une décontraction monstrueuse (en totale contradiction pourtant avec le niveau technique de la prestation !). Au final, 1h40 (c'est la bonne durée) de bonne humeur, de riffs qui tuent, et de technique bien fun. Tout ça pour seulement 18,50 €, chapeau bas. Et quel bonheur de voir sur scène quelques titres de Mr. Big, dont Addicted To That Rush !!!

Allez, pour se faire plaisir, il y a des tas de vidéos sur YouTube, mais voici une petite sélection :

- Addicted To That Rush, live par Mr. Big en 1994

- Daddy, Brother, Lover, Little Boy, live par Mr. Big en 1992

- Un petit focus sur ce légendaire solo de Daddy, Brother, Lover, Little Boy ; où Paul Gilbert utilise un gimmick très fun, qui marche visuellement ET musicalement : il fixe un médiator au bout de la mèche d'une perceuse, ce qui permet d'exécuter des notes à une vitesse inatteignable autrement !

05 mai 2007

Marillion, Elysée-Montmartre, 29/04/2007



Ayant déjà vu à maintes reprises Marillion, je n'avais pas prévu d'aller les revoir moins d'un an et demi après leur dernier concert parisien, même lieu même heure. Surtout que leur nouvel album, Somewhere Else, est sympathique, mais d'une envergure un bon cran en-dessous du très salué Marbles.

Le sort devait en décider autrement. Ce week-là, Mike Portnoy et James LaBrie, les membres de Dream Theater avec qui je m'entends le mieux, étaient de passage à Paris pour la promotion du prochain album du groupe. Ayant proposé à Mike d'aller au concert, et celui-ci ayant décliné pour cause de fatigue, c'est à ma surprise James qui de lui-même a souhaité aller voir Marillion. Coup de fil surprise moins de deux heures avant le concert de la part de Roadrunner, un peu en panne de chaperons pour accompagner James, à cause d'un planning promo chargé en artistes signés sur le label.

Après avoir rejoint James à son hôtel et partagé et une bière pas donnée mais offerte par le Canadien (merci James), nous voici partis pour l'Elysée-Montmartre. James n'a pas pu se rappeler depuis combien de temps il n'avait pas vu le groupe sur scène (au moins 13 ans !), mais en tout cas il n'avait plus rencontré les membres du groupe depuis janvier 1995, lors du concert de reprises de Dream Theater au Ronnie Scott's (dont une partie est documentée sur l'EP A Change Of Seasons). Ce qui donna lieu à une scène assez sympathique d'effusions à la fin du concert...

C'est bien sympathique tout ça, mais quid du concert ? Oh, pas grand-chose à dire pour quiconque a déjà vu Marillion : qualité toujours parfaite de l'interprétation (et James de s'esclamer à ce sujet...), Steve Hogarth toujours aussi charismatique et drôle, Pete Trewavas toujours aussi énergique, Steve Rothery toujours aussi limpide à la guitare, et le batteur et le claviériste toujours aussi effacés. Il faut avouer que les titres de Somewhere Else avaient une autre gueule sur scène, et la setlist était plutôt bien équilibrée.

Merci à la prod' de nous avoir installés au balcon avec force tickets-boissons, il faut dire que cela aide aussi à apprécier un concert dans de bonnes conditions ! :-)

En résumé : pas de surprise, mais tout ce qu'on est en droit d'espérer de Marillion était au rendez-vous. Agréable concert de deux heures, donc.

Setlist :

Splintering Heart
You’re Gone
Thankyou Whoever You Are
Afraid of Sunlight
Fantastic Place
Waiting To Happen
A Voice From The Past
Somewhere Else
The Wound
Man of a Thousand Faces
Separated Out

Rappel #1 :
Between You and Me

Rappel #2 :
Estonia
King
Neverland

16:41 Publié dans Concerts | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : marillion, concert