Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

24 novembre 2007

Deep Purple, Olympia, 18/11/2007



Le dernier concert à Paris du groupe remontait au 24 janvier 2006, au Zénith. Pas de nouvel album entre-temps, cette tournée était donc à mi-chemin entre le prolongement de la promotion de Rapture Of The Deep (trois titres de ce dernier album dans la setlist) et le plaisir de jouer sur scène.

Le groupe a visiblement fait l'effort de faire plaisir aussi aux ultra-fans en incluant enfin à sa setlist trois raretés : Mary Long (choix surprenant tiré de Who Do We Think We Are), The Battles Rages On (très inattendu, mais réussi), et Loosen My Strings (tiré de Purpendicular, pas joué sur la tournée de 1996 si mes souvenirs sont bons, donc jamais joué avant cette tournée 2007). En 2006, la seule surprise venait de l'interprétation rarissime auparavant de Living Wreck, tiré de In Rock. Deep Purple arrive donc à s'affranchir d'une vulgaire setlist "best-of", et il faut le saluer.

Le seul problème éventuel, c'est l'âge du groupe, et les membres historiques encore présents dans le line-up actuel ont quand même 62 ans, excepté Ian Paice qui aura 60 ans l'an prochain. Ian Gillan, déjà un peu limité l'an dernier, devient de plus en plus restreint quant à sa tessiture, c'est frappant et j'en ai mal pour lui, même s'il garde un charisme intact. Ce n'était clairement pas un de ses meilleurs soirs, techiquement, à l'Olympia.

Roger Glover, à la basse, même âge que Gillan, est par contre toujours la locomotive des "anciens". Ian Paice semblait plus en forme qu'en 2006, et la grande surprise venait de Steve Morse, que j'ai vu pour la première fois ne pas être 100% dans le coup. Lui et Don Airey, aux deux instruments mélodiques, constituent habituellement vraiment l'attraction scénique du groupe. Peut-être Morse était-il malade, mais toujours est-il qu'il a semblé parfois un peu ailleurs. Son jeu et son feeling restent néanmoins à un niveau stratosphérique, et il mérite toujours d'être considéré comme le plus grand guitariste électrique encore en activité. Il est simplement... humain, après tout !

Bon moment malgré tout, ce retour à l'Olympia (après le concert du 17 juin 1996 immortalisé sur l'excellent Live At The Olympia '96) ne fut pas LE concert dont on pouvait rêver, et ne sera pas non plus le concert de l'année. C'est d'ailleurs de loin le concert le moins impressionnant des 5 que j'ai vu de Deep Purple, même si c'est relatif. Dur de vieillir...

Setlist:

Pictures Of Home
Things I Never Said
Into The Fire
Strange Kind Of Woman
Rapture Of The Deep
Mary Long
Kiss Tomorrow Goodbye
Well Dressed Guitar
The Battles Rages On
Lazy
Loosen My Strings
Keyboard solo
Perfect Strangers
Space Truckin'
Highway Star
Smoke On The Water

Rappel:
Hush
Black Night

25 janvier 2006

Deep Purple, Paris, Zénith, 24/01/2006

C'était mon quatrième concert depuis l'arrivée de Steve Morse, j'ai vu Deep Purple sur chaque tournée avec Steve Morse (pour Purpendicular, Abandon, Bananas et donc Rapture Of The Deep).

J'ai trouvé la prestation du 24 janvier phénoménale, bien au-dessus du concert du 29 juin 2002 dans la même salle.

Il y a de nombreuses raisons à cela :

- un Ian Paice bien plus dans le coup ; je trouvais qu'il fatiguait l'autre fois à mi-chemin du concert, mais cette fois... la méga pêche jusqu'au bout !

- Une complicité de tous les instants de la part de Don Airey et de Steve Morse,

- un Don Airey justement totalement intégré et au plaisir de jouer communicatif,

- une production sur scène sans commune mesure avec toutes les tournées précédentes : superbes lights, backdrop, écrans géants... la grande classe.

Ian Gillan ne se permet plus de crier à gorge déployée, mais il reste juste ce qui est bien le principal.

Roger Glover et Steve Morse font le show, comme d'habitude, et à chaque fois que je revois Steve Morse, je suis totalement écoeuré ; c'est à chaque fois la plus belle leçon de virtuosité et de bon goût que je connaisse. Il a une nouvelle guitare Musicman avec certaines particularités techniques explicitées par the man himself ici, dont nous avons eu une idée de l'intérêt lors de son solo guitare (qui se transforme en véritable morceau classico-rock). C'est d'ailleurs le seul guitariste d'un vrai groupe que je vois autant acclamé à la fin d'un "solo". C'est tout sauf chiant.

Dire que Deep Purple a dépassé mes attentes est un doux euphémisme ; à chaque fois, je me dis "quand même, ils vont bien finir par diminuer un peu...", à chaque fois je m'attends à ce que ce soit un peu moins bien qu'avant, mais qu'est-ce que j'ai tort... !

La setlist, de tête :

Pictures of Home
Things I Never Said
Wrong Man
Ted the Mechanic
Living Wreck
Rapture of the Deep
Back To Back
Before Time Began
Contact Lost
Well-Dressed Guitar
Lazy
Keyboard Solo
Perfect Strangers
Junkyard Blues
Kiss Tomorrow Goodbye
Space Truckin
Highway Star
Smoke on The Water
Speed King
Black Night

Contrairement aux tournées pour Abandon et Bananas, le groupe semble plus confiant dans son nouvel opus car ils ont joué pas moins de 6 titres tirés de ce dernier ! J'avoue qu'ils m'ont d'ailleurs plus convaincu que sur disque.

Je note la bonne surprise de "Living Wreck" (tiré de In Rock), que je n'avais jamais vu sur scène, et pour cause, je crois qu'elle n'avait jamais été jouée... ou peut-être lors de quelques concerts à l'époque de In Rock ! Les puristes me corrigeront.