10 octobre 2009
Dream Theater, Zénith, 04/10/2009
Pour son 6e concert au Zénith depuis 2000, Dream Theater est arrivé avec sa formule du mini-festival Progressive Nation, dont l'affiche européenne est hélas moins alléchante que son homologue américain de l'été dernier (Zappa Plays Zappa étant d'un autre calibre). Du coup, même si l'ensemble de la soirée a proposé de la musique live de 18h30 à 23h00, je ne parlerai que de DT, car les autres groupes ne sont pas du tout ma tasse de thé et je ne les ai même pas vus, j'ai juste entendu un peu d'Opeth. Le set de DT était donc réduit à 1h30, ce qui est durée ridicule pour un groupe habitué à proposer minimum 2h30 de musique, et qui est monté à 3h30 (record absolu, atteint dans ce même Zénith le 29/01/2004).
La difficulté tient donc au choix des titres à loger dans la setlist, surtout quand il y en a d'office qui sont plutôt longs, comme le rappel sur toutes les dates, The Count Of Tuscany, qui affiche 20 minutes. Le choix de Mike Portnoy pour la tournée actuelle se concentre principalement sur les trois derniers albums, avec un petit détour sur Awake (les paires The Mirror/Lie et Erotomania/Voices alternent suivant les villes), et des emprunts très ciblés variant entre Scenes From A Memory, Falling Into Infinity et Images And Words.
Pour mon 37e concert du groupe (blasé ? non car désormais je les vois une fois tous les deux ans, ce qui est parfait), la setlist ne fut guère ma tasse de thé (doux euphémisme ; et mention spéciale au solo de claviers totalement inutile dans le contexte d'un concert d'1h30!), mais le déplacement valait le coup ne serait-ce que pour le dantesque dyptique The Mirror/Lie, maître-étalon de ce DT a su composer de plus concis, puissant, sombre et mélodieux dans toute sa carrière. Les titres des années 2000 accusent donc le coup face à ce chef d'œuvre impérissable qui file le frisson assuré, mais je conviens que les titres récents restent tout de même plus agréables sur scène que sur disque. En effet, James LaBrie était en forme, et le groupe bénéficie toujours d'un son aussi propre que puissant dans ce Zénith qu'ils maîtrisent totalement. Le spectacle de leurs capacités techniques est toujours au rendez-vous et la machine DT tourne toujours à plein régime, comme si le temps qui passe n'avait aucune emprise. Que demande le peuple ? Plus d'audace pour les prochains albums ? Oui, certes... mais c'est un tout autre sujet.
Setlist :
A Nightmare To Remember
The Mirror
Lie
A Rite Of Passage
Keyboard solo
Wither
The Dance Of Eternity
In The Name Of God
Rappel:
The Count Of Tuscany
22:21 Publié dans Concerts | Lien permanent | Commentaires (4) | Tags : concert, dream theater, zenith
Commentaires
Pas loin de penser pareil ! Un bon concert mais pas plus...
Écrit par : Romuald | 10 octobre 2009
J'ai souvenir du Bataclan de juin 1998 où Dream Theater a joué longtemps, très longtemps, je me demande même si on n'était pas autour des 3h30... ?
Écrit par : Jerome | 10 octobre 2009
Exact Jerome, le concert a flirté avec les 3 h 30. Quel concert, quelle setlist, quel souvenir.
Écrit par : Romuald | 10 octobre 2009
Le concert du Zénith en 2004 a coiffé au poteau celui du Bataclan 1998, pas de beaucoup certes... et dans les deux cas il y a eu entracte.
Écrit par : Seb | 11 octobre 2009
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