05 novembre 2006
Le Labyrinthe de Pan
Espagne, 1944, fin de la guerre. Carmen, récemment remariée, s'installe avec sa fille Ofélia chez son nouvel époux, le très autoritaire Vidal, capitaine de l'armée franquiste. Alors que la jeune fille se fait difficilement à sa nouvelle vie, elle découvre près de la grande maison familiale un mystérieux labyrinthe. Pan, le gardien des lieux, une étrange créature magique et démoniaque, va lui révéler qu'elle n'est autre que la princesse disparue d'un royaume enchanté. Afin de découvrir la vérité, Ofélia devra accomplir trois dangereuses épreuves, que rien ne l'a préparé à affronter...
Il est délicat de parler du film sans en déflorer un tant soit peu l'intrigue, donc cette critique sera courte et incomplète. Del Toro s'est fait un nom grâce à son talent pour mettre en scène le fantastique ; or, c'est plutôt une bonne nouvelle que de voir que c'est plutôt dans les scènes se passant en 1944, dans le camp des franquistes, que le film est impressionnant, porté il est vrai par la prestation intense de Sergi Lopez, qui campe ici un des plus détestables salauds que j'aie pu voir.
Les qualités techniques de Del Toro ne sont plus à démontrer. Après Blade 2 et Hellboy, c'est plutôt avec le fond et la conduite de l'histoire qu'on pouvait l'attendre avec ce film totalement personnel. Or, de ce point de vue là, le film me laisse perplexe, car la dichotomie brutale entre les scènes fantastiques et scènes "réelles" est sans doute voulue, pour bien montrer qui sont les vrais monstres, mais personnellement, cela ne me convainc pas totalement.
Néanmoins, Le Labyrinthe de Pan est un film assez riche et original pour mériter un avis plus définitif après d'autres visionnages.
7/10
17:44 Publié dans Cinéma | Lien permanent | Commentaires (0)
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