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17 septembre 2006

Porcupine Tree, Elysée Montmartre, 15/09/2006



Porcupine Tree, c'est comme Marillion ou Dream Theater, on sait à l'avance que leur concert va être absolument parfait au niveau de l'interprétation. On sait également qu'on va s'extasier devant la frappe puissante, groovy et gracieuce de leur batteur, Gavin Harrison, qui sera parfaitement mis en valeur visuellement et dans le mix. Etc., etc....

En tournée pour promouvoir leur premier DVD-Vidéo de concert (cf. mon avis rapide et technique ici), le groupe a choisi de gâter ses fans en proposant deux sets bien distincts : le premier comportant 50 minutes de nouvelle musique, et un second de 70 minutes avec un choix de titres très solides issus uniquement d'In Absentia et de Deadwing (cf. setlist).

Attardons-nous donc uniquement sur la nouvelle musique, le second set ayant été tout ce qu'on attendait de Porcupine Tree comme énoncé précédemment.

C'est non seulement une superbe offrande que de dévoiler 50 minutes de leur prochain album (pas encore enregistré !), mais aussi un sacré risque. Le groupe sait à l'avance qu'il travaille ainsi sans filet, aussi bien pour la réaction pendant les morceaux que les avis (forcément biaisés après une seule écoute) qui vont rester après la fin du concert.

D'après les discussions que j'ai pu avoir à la fin du concert, les réactions furent mitigées sur l'ensemble des titres (six au total, dont une ballade, pas aussi fine que Lazarus, mais très belle), même si deux ou trois faisaient l'unanimité. Il est vrai que globalement, ces nouveaux titres sont plus sombres, plus lents, mais aussi plus heavy, plus difficiles à digérer que ceux des 4 ou 5 derniers albums de Porcupine Tree. Ces titres peuvent évoquer l'aspect plus expérimental (voire jam) de la première partie de la carrière du groupe, sans toutefois rappeler clairement tel ou tel album. Nouveauté : Steven Wilson s'empare à maintes reprises d'un piano...

L'unanimité se porte pour l'instant tout spécialement vers le troisième titre inédit, un monstre de 17 minutes, qui comporte des passages ultra-violents (oui, encore plus que sur Deadwing) faisant penser soit à Opeth ou à Meshuggah. La construction de ce titre laisse pantois, tant il comporte des sections différentes mais aux transitions extrêmement intelligentes et travaillées. Ce titre, probablement un des plus époustouflants jamais écrits par le groupe, asseoit une fois de plus Steven Wilson comme LA force créative du rock des années 2000.

Avec ce lever de rideau sur la nouvelle direction musicale du groupe, Porcupine Tree montre déjà qu'ils ne vont toujours pas se répéter, et qu'ils continuent d'oser, d'explorer. On attend évidemment impatiemment l'album, mais ça ne sera pas avant le premier trimestre 2007.

Set 1
6 nouvelles chansons (titres de travail inconnus)

Set 2
Open Car
Sound of Muzak
Buying New Soul
Arriving Somewhere But Not Here
.3
The Start of Something Beautiful
Trains

Rappel:
Halo
Blackest Eyes

09:10 Publié dans Concerts | Lien permanent | Commentaires (1)

Commentaires

Et bien, une chose est claire, ca donne envie....
Un problème d'emploi du temps m'a forcé à faire une croix sur ce concert, malheureusement, mais quand je lis ton feedback, j'ai comme des regrets.
Vivement que je me rattrappe devant le DVD ...

Écrit par : Angrom | 17 septembre 2006

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