Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

23 octobre 2009

Dredg, La Boule Noire, 18/10/2009



Il serait temps de promouvoir mieux que ça un des groupes de rock les plus talentueux de la scène américaine. A part un showcase gratuit au Virgin des Champs-Elysées en septembre 2005 et un passage live en acoustique sur Ouï FM la même année, rien n'a été fait pour que Dredg sorte du relatif anonymat de l'underground en France, pays qui célèbre pourtant par ailleurs Muse, par exemple. Dredg n'a pourtant pas plus ni moins de talent et possède une originalité totalement unique ; bien malin qui pourrait trouver une influence évidente dans chacun de leurs quatre albums depuis 1999.

Tous les concerts en tête d'affiche du groupe à Paris ont eu lieu à la Boule Noire (dates précédentes : 5 juillet 2005 et 4 décembre 2005, près de quatre ans en France sans Dredg, dur !), et il est rageant de voir que même si la salle affichait encore complet, le groupe n'arrive pas à être programmé dans une salle plus grande et surtout offrant de meilleures conditions à une musique d'un tel impact émotionnel.

Néanmoins, ayant vu tous les concerts parisiens cités précédemment, je dois honnêtement avouer que ce fut sans conteste le meilleur des trois concerts à la Boule Noire. Pas un temps mort, pas un titre faible dans la setlist (ils ont vraiment un sacré répertoire : que du tube en puissance), et cerise sur le gâteau, le mix était superbe encore une fois (je pense que personne ne peut faire mieux que leur ingénieur du son dans cette salle).

Il est difficile de savoir quel membre apporte le plus d'intensité : que ce soit le très charismatique Gavin au chant (d'une justesse remarquable), Drew Roulette aux lignes de basse très peu conventionnelles et aux samples (le cerveau du groupe, par ailleurs), Mark Engles à la guitare Fender Telecaster au son délicieusement californien et aux nappes très denses, ou enfin Dino Campanella véritable alien arrivant à jouer de la batterie et du clavier en même temps (!), avec une puissance redoutable.

Certains titres étaient renforcés par la présence d'un violoniste et d'un contre-bassiste venant du groupe Judgement Day de première partie : fantastique apport, et belle volonté de proposer toujours plus de qualité.

Je ne sais pas si Dredg a inventé leur gimmick de fin, mais il fait toujours son petit effet : pendant que le groupe finit son dernier titre, la batterie est démontée peu à peu et Dino finit uniquement sur sa caisse claire, et enfin au clavier quand il se retrouve totalement dépouillé de son kit. On se quitte ainsi sur un instrumental guitare/clavier qui achève un concert triomphal comme il a commencé, c'est-à-dire dans la très grande classe.

Setlist:

Pariah
Ireland
Stamp of Origin: Pessimistic
Lightswitch
Gathering Pebbles
Information
Saviour
Down to the Cellar
Stamp of Origin: Horizon
Ode to the Sun
Catch Without Arms
Jamais Vu
The Tanbark is Hot Lava
Bug Eyes
Same Ol' Road
Brushstroke: New Heart Shadow
Triangle
The Canyon Behind Her
Cartoon Showroom

13:36 Publié dans Concerts | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : concert, dredg, boule noire