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01 juillet 2006

Slevin



Arnaque. Slevin parle d'arnaque (et de manipulation, de vengeance...), mais le film lui-même est une belle arnaque.

Belle parce que la mise en scène est chiadée, mais boursouflée d'effets classieux et finalement vains au vu du contenu. Arnaque parce que le spectateur y perd son temps, tellement Slevin tente de s'approprier pêle-mêle du Tarantino, du Richie, du Singer, du Fincher... sans jamais parvenir à la même maîtrise.

Josh Hartnett, qui incarne le personnage principal, est ici hélas totalement transparent. Le reste du casting est pourtant prestigieux : Bruce Willis, Lucy Liu, Morgan Freeman et Ben Kingsley ! Mais ils apparaissent ici bien pâles, faute au scénario qui les laisse avec des personnages caricaturaux et très peu développés.

Le scénario préfère se concentrer sur les rebondissements et sur la façon de jouer avec le spectateur. Mais celui-ci, rompu aux roublardises, voit venir les astuces. Il faut donc être un peu plus créatif que ce que Slevin propose paresseusement ici, car on voit venir le twist principal de loin. Et une fois que ce qu'on pensait est vérifié, s'ensuit une longue explication du pourquoi et du comment. Lourd ! Les 110 minutes de Slevin passent donc mollement, et le film n'échappe pas à une classification sans appel : série B fade et artificielle. A regarder dans un avion, et encore...

4/10

17:48 Publié dans Cinéma | Lien permanent | Commentaires (2) | Tags : Cinéma

Nos jours heureux



Ca y est, les films de l'été sont arrivés. On les reconnaît à leur total manque d'ambition cinéphile, leur vocation est de simplement de distraire le vacancier entre plage et barbecue.

Nos jours heureux répond à cet objectif avec succès, et reconnaissons-le, sans vulgarité crasse, ce qui est déjà pas mal. C'est donc une comédie populaire, mais au sens noble du terme.

Toute la famille pourra aller voir les aventures de ce directeur de colonie de vacances (Jean-Paul Rouve, le seul véritable acteur du film, toujours aussi bluffant de naturel), car le film croque avec tendresse les travers des moniteurs aussi bien que ceux des enfants, et passe en revue chaque cliché du bon temps passé en colonie de vacances. Les parents seront donc un brin nostalgiques, et les gamins s'identifieront sans doute à un de ceux du film.

C'est donc globalement gentil, politiquement correct, la réalisation est terriblement au ras des pâquerettes mais le montage assez dynamique fait passer la pilule. C'est inoffensif et ce n'est à voir que si on est fan de Jean-Paul Rouve ou s'il n'y a que ça qui passe dans le ciné près du camping.

6/10

17:07 Publié dans Cinéma | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : Cinéma