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13 mars 2007

Pain Of Salvation, Elysée-Montmartre, 03/03/2007



C'était la neuvième fois que je voyais Pain Of Salvation (POS) en concert, et le groupe ne parvient décidément pas à me débarrasser d'une impression persistante : POS n'arrive pas à transcender sur scène sa musique, pourtant si intéressante sur disque.

Le dernier album sorti cette année, Scarsick, présente pourtant un regain de créativité et d'efficacité, bien loin de l'échec artistique de Be, leur ambitieux mais maladroit concept-album de 2005. Certains titres, comme l'excentrique Disco Queen, auraient dû être de véritables bombes en live. Il n'en fut rien. C'était bon, c'était bien, mais l'impact reste à mon avis bien en-dessous de son potentiel.

Alors, pourquoi ? Voilà une question bien embarrassante, mais je ne peux pas m'empêcher dorénavant de penser que POS souffre d'un problème inhérent à son intérêt : le fossé est décidément trop grand entre l'étoile du groupe, le compositeur/leader Daniel Gildenlöw, et le reste du groupe. Daniel a beau briller de tout son talent et de tout son charisme sur scène, les autres membres restent à un niveau nettement plus commun et le tout ne parvient pas à dépasser les splendides moments que nous offrent les disques du groupe. La scène est décidément un test redoutable. POS est un sans conteste un bon groupe de scène, mais il ne sera probablement jamais, tel quel, le GRAND groupe qu'il mériterait d'être.

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