19 mars 2008
There Will Be Blood

Le réalisateur américain Paul Thomas Anderson s'est imposé, en l'espace de trois films à la qualité croissante (Boogie Nights, Magnolia, Punch Drunk Love), comme un faiseur des plus malins d'Hollywood, dans la même bannette que les Soderbergh, Fincher, Tarantino, etc. Il manquait à Anderson ce supplément d'âme, ou d'ambition, qui caractérisait la génération précédente (de Kubrick à Scorsese en passant par Malick). Avec There Will Be Blood, Anderson vient de franchir un gros pas. Ce film, qu'on peut facilement appeler celui de la maturité, montre un désir de grandeur qui fait...